Les pertes se sont légèrement creusées. La tendance reste baissière en raison notamment d’une inflation qui n’en finit pas d’augmenter et du conflit ukrainien.
4 000 euros ont été investis sur un contrat d’assurance vie en juin 2018. Ce versement initial est complété par des versements mensuels de 167 euros par mois.
Les versements mensuels sont très majoritairement investis en actions (142 euros sur 167 euros). Ces versements essentiellement sur des supports risqués sont la contrepartie de la sécurisation commencée il y a plusieurs mois et qui a abouti à une part d’unités de compte aux alentours de 40 %. Dans un contexte incertain, la stratégie retenue consiste à limiter la part des UC tout en essayant de profiter de la baisse des marchés grâce aux versements mensuels.
Le contrat est composé majoritairement de fonds en euros. Le niveau de risque s’établit à 3 sur une échelle de 7 (SRRI). Le portefeuille est adapté à l’environnement baissier.
Les pertes se sont légèrement creusées depuis le dernier reporting puisque le portefeuille affiche désormais une perte de -5,45 % depuis le début de l’année. La tendance reste clairement baissière et avec une inflation qui n’en finit pas d’augmenter et un conflit ukrainien qui s’installe dans la durée, rien n’indique qu’elle puisse s’inverser prochainement.
La baisse est générale et particulièrement forte pour l’Euro Stoxx 50.
Au vu de leurs médiocres performances depuis le début de l’année et en l’absence de perspectives positives à court-moyen terme, j’ai décidé de céder les 3 fonds suivants sur lesquels aucun versement mensuel n’est effectué (je ne profite pas de leur baisse pour y investir) :
Les sommes récupérées sont basculées vers le fonds en euros Suravenir Rendement.
La volatilité attendue du portefeuille s’établit à 4 %. La sécurisation progressive commencée en octobre 2021 se révèle pour l’instant pertinente et permet de limiter l’ampleur des pertes.
Cette volatilité devrait encore diminuer avec la cession de trois fonds et le renforcement du fonds en euros.
Bien évidemment, cette allocation devra être modifiée pour espérer atteindre la cible de 6 % de rendement. Mais pour l’instant, elle semble adaptée à l’environnement actuel.
Compte tenu de l’accumulation de signaux négatifs (resserrement monétaire plus rapide que prévu en raison d’une inflation qui ne faiblit pas, croissance révisée à la baisse, impasse en Ukraine, interrogations sur la Chine), les prochains mois pourraient être fortement baissiers. C’est pourquoi la structure défensive du portefeuille a été renforcée, comme cela était envisagé le mois dernier.
4 000 euros ont été investis sur un contrat d’assurance vie. L’objectif est de montrer qu’une prise de risque maîtrisée permet d’obtenir un rendement supérieur à celui des placements sans risque.
Le Défi 6 % vise une rentabilité annuelle moyenne de 6 % et une volatilité maximale de 10 %.
La démarche et la méthode, ainsi que les modalités de choix du contrat d’assurance vie ont ét éprésentées dans les articles suivants :
Assurance vie : Comment obtenir un rendement annuel moyen de 6 % ?
6 % de rendement avec un contrat d’assurance vie : la méthode du Défi 6 %
Défi 6 % : Comment choisir le bon contrat d’assurance vie ?
L’historique complet des arbitrages effectués depuis la souscription du contrat est disponible sur cette page.
Au mois prochain.
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Conseiller financier indépendant
Titulaire d'un master en gestion de patrimoine et docteur en économie.
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