par Arnaud Sylvain | Défi 6 %
Au 9 juin 2022, le portefeuille affiche une perte de -5,13 % depuis le début de l’année. Cela aurait été bien pire en l’absence de sécurisation du portefeuille.
4 000 euros ont été investis sur un contrat d’assurance vie en juin 2018. Ce versement initial est complété par des versements mensuels de 167 euros par mois.
Les versements mensuels sont rès majoritairement investis en actions (142 euros sur 167 euros). Ces versements sur des supports risqués sont la contrepartie de la sécurisation commencée il y a plusieurs mois, et qui a abouti à une part d’unités de compte aux alentours de 40 %.
Dans un contexte incertain, la stratégie retenue consiste à limiter la part des UC tout en essayant de profiter de la baisse des marchés grâce aux versements mensuels.
Le contrat est composé majoritairement de fonds en euros. Le niveau de risque s’établit à 3 sur une échelle de 7 (SRRI). Le portefeuille est adapté à l’environnement baissier.
Les pertes se sont très légèrement réduites depuis le dernier reporting puisque le portefeuille affiche désormais une perte de -5,13 % depuis le début de l’année. Mauvais résultat dans l’absolu mais qui aurait été bien pire en l’absence de sécurisation du portefeuille. Satisfaction relative, donc.
L’inflation élevée provoque une remontée des taux d’intérêt qui pourrait déboucher sur une récession, aux États-Unis comme dans la zone Euro. Ce retour annoncé de la stagflation crispe des marchés, d’autant plus que les prix de l’énergie restent à un niveau élevé, et que l’Ukraine et la Chine ne cessent d’inquiéter.
Dans ce contexte, la baisse des marchés devrait se poursuivre, voire s’accélérer. La vigilance s’impose.
Le violent rebond de la Chine et de la zone Asie Pacifique permettent au portefeuille de progresser. Il est cependant à craindre que ce ne soit que ponctuel.
La volatilité attendue du portefeuille s’établit à 3,93 %. La sécurisation progressive commencée en octobre 2021 se révèle pour l’instant pertinente et permet de limiter l’ampleur des pertes.
Bien évidemment, cette allocation devra être modifiée pour espérer atteindre la cible de 6 % de rendement. Mais pour l’instant, elle semble adaptée à l’environnement actuel.
Compte tenu de l’accumulation de signaux négatifs (resserrement monétaire plus rapide que prévu en raison d’une inflation qui ne faiblit pas, croissance révisée à la baisse, impasse en Ukraine, interrogations sur la Chine), les prochains mois pourraient être fortement baissiers. La structure défensive du portefeuille sera donc maintenue. Pour la première fois, je n’exclus pas de la renforcer en cédant les obligations au profit du fonds en euros.
4 000 euros ont été investis sur un contrat d’assurance vie. L’objectif est de montrer qu’une prise de risque maîtrisée permet d’obtenir un rendement supérieur à celui des placements sans risque.
Le Défi 6 % vise une rentabilité annuelle moyenne de 6 % et une volatilité maximale de 10 %.
La démarche et la méthode, ainsi que les modalités de choix du contrat d’assurance vie ont été présentées dans les articles suivants :
Assurance vie : Comment obtenir un rendement annuel moyen de 6 % ?
6 % de rendement avec un contrat d’assurance vie : la méthode du Défi 6 %
Défi 6 % : Comment choisir le bon contrat d’assurance vie ?
L’historique complet des arbitrages effectués depuis la souscription du contrat est disponible sur cette page.
Au mois prochain.
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Conseiller financier indépendant
Titulaire d'un master en gestion de patrimoine et docteur en économie.