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Lorsque vous choisissez un placement, il est impératif que celui-ci soit cohérent avec votre horizon de placement, vos objectifs et votre sensibilité au risque.
Ainsi par exemple, alors qu’une épargne de 200 euros par mois rémunérée à 2 % pendant 15 ans permettra d’accumuler un capital de 42 000 euros, ce capital dépassera 60 000 euros s’il est de 7 % (source : les 4 fantastiques, simulateurs d’épargne du cabinet arnaud Sylvain).
Les compagnies d’assurance et les banques procèdent souvent à une évaluation de la sensibilité au risque lors de la souscription d’un produit. Cependant, dans une étude menée en 2011-2012, l’autorité des Marchés Financiers a souligné que ces questionnaires restaient largement insuffisants. Les conseillers en gestion de patrimoine (conseillers financiers indépendants) disposent quant à eux d’outils leur permettant d’évaluer précisément l’aversion au risque. Difficile néanmoins de les solliciter pour un simple profil de risque. En conséquence, il a paru utile de vous proposer un questionnaire vous permettant d’estimer votre degré d’aversion au risque.
Attention ! Si ce test permet d’évaluer votre aversion au risque, il ne saurait constituer une quelconque recommandation de placement de la part du cabinet arnaud Sylvain.
Ce questionnaire est issu de travaux académiques de J. E. Grable et R. H. Lyton publiés en 1999 (Pdf). Une étude publiée en 2015 (Pdf) confirme la pertinence de ce questionnaire et sa validité. La version française de ce questionnaire est disponible sur le site de l’Institut Québécois de Planification Financière.
Le test définit une échelle de tolérance au risque :
Les placements les plus sécuritaires seront recommandés pour ceux qui affichent la tolérance la plus faible, tandis que les produits spéculatifs seront à réserver à ceux dont la tolérance est la plus élevée.
Ainsi par exemple, la part d’unités de compte dans un contrat d’assurance-vie ne saurait excéder 30 % lorsque la tolérance au risque est faible. En revanche, elle peut atteindre 70 % pour les profils les plus tolérants au risque.
De même, investir dans l’immobilier dans l’espoir d’encaisser une plus-value à la revente relativement rapidement (dès la fin de votre avantage fiscal Pinel ;-)) nécessite une tolérance au risque élevée. Il s’agit en effet d’une approche spéculative de l’immobilier reposant sur la revente du bien. En revanche, un individu avec une tolérance modérée pourra investir dans l’immobilier pour générer des revenus complémentaires.